CLAIR-OBSCUR – Livre 1

CLAIR-OBSCUR

Ou passager de l’ombre à la lumière et vice et versa…

LIVRE 1 Lumières d’antan…

Petit Joyau

Mais quel est donc ce petit Joyau mordoré
Dissimulé au fond d’une grotte enchantée,
Au cœur de laquelle le sien ai vu palpiter,
Et le mien de cette vision s’émerveiller.

C’est un petit être, Joyau de vie me dit-on,
C’est l’avenir, votre avenir, votre filiation,
Le miracle de la vie en pleine croissance,
Le cycle de la vie prépare une naissance.

Pour un Anniversaire d’Amour tu es venu,
Quatre lunes ont passé sans te voir avoir pu,
Et aujourd’hui enfin le moment tant attendu,
Te voir, t’entendre, être délicieusement ému.

A toi petit être ces quelques vers maladroits,
Sache que de mes pensées tu es déjà le roi,
Que m’importe que tu sois homme ou femme,
Car pour toi en mon cœur brûle une flamme.

Viens, viens vite ici bas pour nous retrouver,
Que de notre Amour puissions te rassasier,
Que la vie et le monde puissions t’enseigner,
Viens, viens vite ici bas petit Joyau mordoré.

Le 26/06/1998

Héritage

A vous fille du pays des Korrigans et des Fées,
Terres magiques du gui et des Druides oubliés,
Prêtez une oreille à ce verbiage sans ambages.
De la Nature vous avez reçu bien bel héritage ;

Des terres du Morbihan les lignes gracieuses,
De la brise océane une douceur langoureuse,
Du vieux chêne sacré la force et la générosité,
De la pierre millénaire une patience emperlée.

A vous fille du pays des Korrigans et des Fées,
Terres magiques du gui et des Druides oubliés,
Âme Gaëlle et Celte des vieux mythes du passé,
Toutes ces merveilles sachez protéger et conserver.

Emplissez nos yeux de votre sylphide beauté,
Éclairez nos pensées de votre druidique clarté,
Apaisez nos cœurs de votre lunaire douceur,
Rassasiez nos âmes de votre elfique candeur.

A vous fille du pays des Korrigans et des Fées,
Terres magiques du gui et des Druides oubliés,
Pour avec nous cet héritage avoir su partager,
Comme de votre simple présence soyez remerciée.

Un Sourire

Le ciel est terne dans le matin désabusé,
Que seule l’onde de la brise vient agiter,
Clair-obscur de notre temps sans passion
Souffle froid de l’habitude et de la raison.

Soudain chassée s’estompe l’obscurité,
Un sourire a suffit pour ce matin éclairer,
La grisaille et la tristesse s’en sont allées,
Fuyant devant la douceur de votre beauté.

Votre sourire si chaleureux et enchanteur,
Qui souligne si bien vos traits charmeurs,
A su m’émouvoir au plus profond du cœur,
Me laissant baigner dans une douce torpeur.

Chaque matin mon Âme se languit de vous,
Enfin revoir à vos lèvres ce sourire si doux,
Tel l’astre solaire brillant de mille feux irisés,
Chaleur précieuse à mon cœur abandonné.

Verger défendu

Chaque jour la même vision enchanteresse,
Verger aux fruits défendus rêveur me laisse,
Ravissant mes sens de sa douce perfection,
Symphonie de fruits à en perdre la raison.

Mûris à point dans la douceur du temps,
Aux courbes délicates en un tracé savant,
On les imagine à la saveur du printemps,
Frais, sucrés, parfumés harmonieusement.

Comment ne pas rêver pouvoir y goûter,
Sachant pourtant ne jamais le réaliser,
Blessure brûlante du corps et de l’âme,
Que ce désir qui ma passion enflamme.

Cueillir tendrement d’une main diaphane
Ces fruits paradisiaques qui me damnent,
Les goûter longuement jusqu’à l’ivresse,
Se noyer dans l’euphorie des sens en liesse.

Chaque jour la même vision enchanteresse,
Verger aux fruits défendus rêveur me laisse,
Rêveur d’une saveur que jamais ne connaîtrai,
Alors chaque jour en rêve y goûter rêverai.

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